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L'indulgence et le deuil.

Photo du rédacteur: Elodie Caussé SophrologueElodie Caussé Sophrologue



L’Indulgence et le Deuil : Une Exploration Intime


L’indulgence envers soi-même est souvent perçue comme un acte de douceur, une invitation à relâcher la pression des jugements intérieurs. Pourtant, derrière cette quête d’apaisement, se cache parfois une résistance profonde. Peut-être parce que s’accorder de la bienveillance implique un renoncement : celui d’une image idéalisée de soi, d’un soi qui aurait su, qui aurait fait autrement.


🌿 Quand l’indulgence se heurte à l’attente

On aimerait pouvoir se dire « J’accepte », mais quelque chose s’accroche encore. Peut-être parce qu’avant de se pardonner, il y a d’abord un deuil à éprouver. Celui d’un soi rêvé, d’une trajectoire parfaite qui n’a pas eu lieu, d’une illusion de contrôle qui nous échappe.


🌊 Laisser émerger ce qui demande à être traversé

L’indulgence ne se force pas, et l’acceptation ne peut être un raccourci. Parfois, la tristesse, la frustration ou la culpabilité ont besoin d’être pleinement ressenties avant que l’apaisement puisse s’inviter. Accepter ne signifie pas effacer, mais reconnaître, sans détour, ce qui est encore là.


💡 Quelques pistes de réflexion


Qu’est-ce que je perds en acceptant que j’ai fait comme j’ai pu ?


Si je ne me reprochais rien, qu’est-ce qui émergerait à la place ?



🔥 Et si l’indulgence n’était pas seulement un relâchement qui s’installe avec le temps, mais aussi un élan ? Celui d’oser ressentir, d’accueillir pleinement ce deuil, plutôt que de se l’exiger comme une injonction silencieuse ?


Qu'en pensez-vous?

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